Depuis que nous l’avons sauvée d’une mort certaine sur l’île de Hiva Oa, aux Marquises, il n’est plus permis de nier l’attachement profond qui nous lient intimement tous les trois…
Avec près de 26.000 km parcourus ensemble dans cet univers minuscule et si particulier, Tiki s’est remarquablement adaptée à toutes les situations !
En mer bien sûr, où ce fauve évolue maintenant avec une patte marine bien plus habile que nous le sommes, les petits coussinets toujours posés là où ils doivent être !
Ainsi qu’au mouillage et au port où cette petite tête tigrée reste très attachée à son environnement. Et ce, malgré 6 baignades involontaires : sur l’atoll de Fakarava, à Moorea et à Raiatea ! Jamais malade en mer, mis à part chaque premier jour d’une grosse navigation… Qui peut l’en blâmer, alors que nous ne sommes nous-même pas toujours frais lorsque nous prenons le large pour plusieurs jours. Et même si son univers n’est pas très grand, cela ne l’empêche pas d’avoir une vie de petit chat active ! La chasse aux poissons volants, le buffet à volonté lors d’une belle prise, les amitiés éphémères chat-volatiles, et mes interminables heures de jeu avec ma petite balle en mousse… (L’avantage en bateau, c’est que cette balle bouge constamment ! Ce qui en fait un jeu des plus intéressants !)
Cela étant, en bateau ou pas, notre petit Tiki reste un chat. Difficile d’utiliser un clavier d’ordinateur pendant un moment avant de voir arriver le minet, rodant autour de l’écran avant qu’il ne se décide finalement à s’affaler de tout son long sur nos mains posées sur les touches du clavier… Eeeccrivant ainnsi dees phreamses bizarrzalkefqdldfncqlsekrnz. Mais on l’aime. Ou encore se coucher sur la moindre feuille de papier -genre le papier de douane super important- ou faire de la moindre petite boîte en carton, un repère pour minet comblé.
A la question ; « Type de pelage : » mentionné sur son passeport vétérinaire, ce petit chat s’est naturellement vu attribuer ; « Commune de Tahiti ». Sans doute aucun petit chat marquisien n’avait avant elle visité autant d’îles polynésiennes, de Ua Huka à Rapa Iti, en passant par Tahanea et Bora-Bora… Seul tracas, il est tout de même difficile de sangler l’animal avec un harnais une fois en mer.
Après plusieurs tests, on s’aperçoit finalement que le félin juge lui-même si la météo convient de faire une sortie sur le pont ou non. Espérons que nous n’ayons jamais à faire face au drame d’une chute à l’eau en pleine mer…
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