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Le Golfe du Morbihan

Photo du rédacteur: Jérôme DelireJérôme Delire

Dernière mise à jour : 19 avr. 2021




Beauté brute. Lorsqu’on termine sa navigation en baie de Quiberon en direction de Port Navalo, on sent soudainement qu’il vaut mieux garder les yeux ouverts !




Arrivés au goulot, on garde naturellement un œil sur la carte et l’autre sur les locaux. Visiblement très décontractés lors de leur entrée sous voiles, même avec un courant extrême ! C’est d’ailleurs la première chose qui frappe lors d’une arrivée sous voiles dans le Golfe du Morbihan, personne ne rentre ou ne sort de cette petite mer intérieure au moteur… ! Tous savent exactement où passer, quelles veines de courant emprunter à toutes les heures de la marée.


En tant que visiteur, c’est toujours impressionnant de constater avec quelle facilité les bateaux traditionnels sillonnent avec aisance le dédale de petits chenaux qui mènent jusque Vannes.


ROXY s’engage sous grand-voile haute, le génois enroulé, et savoure cette entrée sous la lumière descendante d’une fin d’après-midi paisible. Après quelques détours pour éviter les pièges du Morbihan, nous finissons par jeter l’ancre derrière l’île aux moines. Splendide.

La lumière est exquise, le silence règne en maître, la navigation en fin de saison est divine dans ces eaux trop souvent surpeuplées en plein été.


Un excellent moyen de tester notre ancre et son efficacité puisque le bateau tourne à 180° toutes les 6 heures. L’ancre risque donc se retourner et doit accrocher aussitôt. On peut distinguer sur les photos que notre spot d’ancrage se trouve juste à côte d’une veine de courant violent, un test qui s’avéra très concluant !




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